mardi 16 février 2010

Wonderful Lie

Words only describe me in a vulgar way-.
It’s impossible for me to leave-..
& finally so fuckin’ proud of myself.
They can’t tell me what to do
They can’t tell me what to feel
They know the rules.
What A Joy ♥


Sur fond de dentelles et de soie, tu l’avoue et tu l’affirmes : tu es épanouis, tu t’assumes. La vie est tellement dure. Tu es une fouteuse de merde, un inconditionnel de Bob l’Eponge, une lady avec un tempérament trempé. Tu te démarques au travers des marques, tu aimes les fraises car tout le monde aime les fraises en cette saison. L’école c’est fini, de toute façon, il n’y a que des ploucs là-bas. Tu veux briller, tu as besoin de place. Tu t’épanouis grâce à tes amis, sans eux tu ne serais rien, normal ils sont tendances et kiffent tous le dernier David Guetta, votre Bible est le Da Gucci Code… Attention ! Tu fais quand même gaffe à ce qu’ils soient bien assortis, pour ne pas faire tâche sur les photos de groupe. Tu aimes Bob Marley pour le côté rebelle, les Beatles pour le côté retro, toi même tu sais comme t’es tendance. T’as récupéré la chambre de ton frère et il y a un poster de Martin Luther King mais tu t’es dis que tu allais l’enlever, c’est démodé…

J’emmerde la discipline parce que ma vie, je l’interprète comme j’en ai envie.

Beaucoup d’étoiles dans le ciel
Station-service déserte, bombonne de gaz sous papier sulfurisé et les usines qui s’évaporent au loin. Un ‘boom-boom’ lointain au fond du tympa gauche, ma boîte à rythme se lézarde, douces et belles crevasses cardiaques, petites morts au sein même de la vie. Folie passagère de ce délire que l’on caresse, émulsion de mots, avalanche de sel sur les joues, une cigarette qui attend d’être fumée, un engrenage qui saute enfin, le goût âpre d’un orage qui effleure une péninsule qui se meurt tendrement. Le ciel pèse sur mes épaules, un éclair fend le panorama, fend mon coeur, détruit mes rétines. C’est un spectre qui vit dans mon corps, une enveloppe transparente, une boîte qui renferme des cris étouffés, de profondes lacunes. Les anges venus pour nous sauver crèvent sous la lave en fusion. Alter & Ego, le flux sanguin, les marées, une galaxie qui se rétracte et happe tout. Aigreur qui réplique l’écho de mes douleurs. Sueurs à -21 degrés. Attentat sous la croûte terrestre. Le corps tombe. Fumée épaisse, dilatation oculaire, troubles omniprésents. La pièce tourne, les gens tournent, mon coeur tangue. Quatre larmes et je gémis des notes de blues.

Aucun commentaire: