mardi 16 février 2010

NEVER SLEEP


It’s time, now.
I lost my fuckin’ mind.
One Two Three - Focus.

& si tout était tangible ?
Si nos émotions pouvaient se ranger dans des bocaux ? Si on cultivait l’amour dans des jardins ? Amours d’été, amours d’hiver, on ferait aussi les hors-saison. Et si les rires s’achetaient par cartouche et si on mourrait de trop en consommer ? J’ai consommé du rire aujourd’hui. À moi le qu’en sert du rire ? Et si on vendait ses sous-entendus au marché ? J’te ferai un prix d’occasion.

Ça fait du bien d’être touché. C’est dur d’être doux, dur d’être debout. C’est si facile d’être ignoble et sans coeur. Le coeur est un organe excessivement douloureux. La vie défile et les gens passent. La frustration est un sentiment beaucoup trop présent. Le vent se lève et puis tout s’envole. La vie est involontaire, naturelle, elle est le fruit d’un hasard. La vie semble remplie mais ce n’est rien d’autre qu’une boîte vide. Même les secondes passent lentement. Les vrais sourires se font rares, la bêtise se prolifère partout, même dans les recoins les plus sérieux de l’existence. L’existence est morne pour ceux qui refusent de faire semblant d’avoir un coeur.

Rien, c’est encore trop.
Je te veux pour mon quatre heure… Allez, viens, qu’on fume des bulles !
Manger ses idées noires, boire ses illusions, déchirer ses rêves, repasser les mots. Sculpter la tristesse, mélanger les absences, saupoudrer l’ivresse, extirper le bonheur avec une aiguille brûlante, enrouler les peurs autour de nos doigts… Diluer le rester.

I lost my mind, I’m gone.

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