mardi 16 février 2010

Perle de satin

Appelle ton dealer, baby.
I need morphine…
J’ai peur de rien !


Maladie textuellement transmissible, coma étymologique, mon agonie est imminente. Je suis une utopie excentrique. Partir pour fuir, et cette réalité qui nous rattrape. Un jour, on naît et un jour on meurt ; entre les deux, il faut lutter, lutter pour essayer de vivre. Au même titre que n’importe quelle junkie, je suis une droguée de lettres.

Alors que je tirais une centième dernière cigarette de mon dixième dernier paquet, je me disais que je n’aurais jamais dû m’embarquer dans cette histoire. Mais je m’en fiche et d’ailleurs, je m’en grille une pour célèbrer ça. Philip Morris trinque avec moi. Alors que je m’endormais sur mon cahier, que la fatigue ne cessait de m’épuiser encore plus, je voyais mon stock de motivation diminuer peu à peu. Délectons-nous de l’absence de travail. Savourons les panoramas derrière la fenêtre plutôt que des yeux plissés et rivés sur un tableau noir. Lançons nous dans un féroce duel de stylos, histoire d’épuiser un peu plus cette pauvre cervelle… Alors que je me marrais.. le temps passait vite quand je prenais la peine d’écrire ce genre de connerie. Je suis coupable d’un délit de folie. Heureusement, ce n’est pas vraiment condamnable, du moins, ce n’est pas pour aujourd’hui ; je respire donc une grande goulée de dioxyde de carbone et retourne à mes divergences.

Alors que je m’en allais…


« J’ai un projet, devenir fou. »
C. Bukowki

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