mardi 16 février 2010

De vous, il ne me reste rien

- Just be yourself
- Well ; which one ?!


Dieu te regarde, amuse-le.

C’est Hollywood un peu partout de nos jours alors de toute façon, les bonnes résolutions, il n’y en a pas. Nos tendances se calquent sur l’air du temps, les addictions se modifient au fil des saisons. Nous sommes des pions, nous avançons, mais tôt ou tard, les pions se font bouffer. Rien ne se cure, c’est embêtant. Nous régressons si facilement, il faut dire que nous sommes tous aimanté à la déchéance de cet abîme… La connaissance ne rime plus à rien, nous ne savons plus vraiment vivre. Nos constats sont déprimants, nos vies sont mornes et sans reflet. Nous connaissons les mirages et malheureusement, nous connaissons tout aussi bien l’échec. Nous connaissons le pouvoir de la méchanceté, nous profitons de tout puisque nous voulons tous jouir du meilleur. Nous agissons par rapport aux autres. Nous pensons aux autres, nous vivons grâce aux autres. Nous venons après. Nous croyons que notre bonheur est dû aux autres, c’est pourquoi nous nous sentons aussi souvent seul. Nous ressemblons aux autres.

Les brumes qui étaient à l’origine du mal semblaient s’être épaissies ce soir-là et leurs strates blanchâtres descendaient à hauteur d’homme comme pour manifester leur sympathie envers le chaos. Le Starbucks était bondé et on y causait canicule. Un écran-titan diffusait un tract du ministère de l’Apparence. L’imposture tourne en horreur.

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