mardi 16 février 2010

PRETENDING ECHOES BELONG TO SOMEONE…



Imma follow mah way like I got some respect for mahself.

Je m’assois ici sur cette chaise devant la fenêtre : je vois tout, je ne vois rien. Ma tête les suit du regard et certains marchent plus vite que la goutte de pluie qui glisse dangereusement sur leur joue. Je suis en cage. Une très belle cellule avec des mots imprimés sur papier qui s’éparpillent partout. J’ai beau en jeter, en donner, l’encre remplit l’espace si promptement qu’il serait ridicule d’essayer de l’effacer. Noire, toujours plus sombre. Pourquoi fermons-nous les yeux quand on s’embrasse ? Ça m’a toujours fasciné… Ce n’est pas pour l’abandon, à part peut-être du visuel, donc on ressent le toucher plus fortement, on peut entendre que les coeurs battent plus fort. Parfois, on peut imaginer quelqu’un d’autre.

Je ne comprends plus les simples propos : surdosage créatif.
Je veux écrire, dessiner, peindre, danser pour toi.
Je ne peux pas, il n’y a pas assez de papier, de plancher, de murs pour toutes mes pensées.
J’ai déjà recouvert leur corps de ma mélancolie, je tourne en rond répétant les mêmes mots, les mêmes choses… mais c’est seulement parce que si je dévie -

- j’exploserai.

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